Projet de territoire

cadre noir autour de l'image artiste réalisant une sculpture
cadre noir autour de l'image

La cie l'homme debout revient !

Installée à Poitiers depuis 2011, la cie l’Homme debout développe un projet profondément ancré dans la collaboration avec les habitants des territoires où elle a l’opportunité de travailler. Le processus de création de ses spectacles est basé sur la mise en place de chantiers participatifs, permettant ainsi la rencontre, l’échange et le partage.

 

Ainsi, durant deux ans, la ville de Mourenx, la Communauté de Communes de Lacq-Orthez et Lacaze aux sottises s’associent pour accueillir le nouveau projet de la compagnie, Nos Cabanes, symboles de la fragilité de notre planète et de la nécessité du changement de notre rapport au mode.

Nos cabanes

La cie l'Homme debout est spécialisée dans l'art de la marionnette géante. Autour de personnage en osier haut de plus de six mètres, les spectacles racontent le monde actuel et ses défis. Après trois créations autour de l'exil, la compagnie se mobilise sur le thème de la préservation de l'environnement. La cabane évoque cette nécessité de changer notre rapport au monde.

 

Nous avons tous, enfants, construit des cabanes : entre deux chaises au miliau du salon ou sur un arbre. D’autres s’y installent ou s’y abritent par nécessité (tentes, constructions de bidonvilles…). Certains s’y retrouvent pour lutter et défendre leur territoire. La cabane est aussi un abri pour le berger transhumant, le jardinier ou le pêcheur. Cette construction n’utilise que l’essentiel. Elle permet de se créer un espace à soi tout en regardant dehors.

 

La cabane est donc l’image utilisée par la cie l’Homme debout pour questionner la destruction de notre environnement. Chacun a sa propre idée, peut imaginer sa cabane idéale : un espace à soi et un refuge pour se détacher quelques instants du monde extérieur et prendre du recul sur son environnement.

La cabane à plume(s)

Ma cabane c’est mon refuge, mon étendard, mon abri de fortune, mon observatoire. Ma cabane c’est mon monde à moi.

Plume est une petite fille d’une dizaine d’années, et son monde à elle est menacé. Les oiseaux se sont tus, ils ont soudainement disparu, annonçant la catastrophe. Plume nous appelle à rejoindre son combat, à chercher la part d’humanité qui nous relie les uns aux autres, pour tenter de sauver sa cabane et faire revenir les oiseaux.

 

Pour ce nouveau spectacle, la compagnie de l’Homme debout travaille pour sa nouvelle création, autour du concept de la « cabane », utilisé comme une métaphore pour conter le monde contemporain (des cabanes de contestation aux refuges) et ses défis (notion de communs et de protection de la planète).

La cabane de la cclo

Après avoir, en avril dernier, construit Plume, une marionnette de 7m, avec la population, la compagnie a sillonné la communauté de communes Lacq-Orthez à la rencontre des habitants pour comprendre les identités de notre territoire durant plusieurs jours en décembre afin d’imaginer la cabane de notre territoire.

 

Alors, à quoi ressemblera notre cabane ?

Elle prendra la forme d'une maison, sobre, classique.

Elle sera entièrement transparente pour laisser nos différents paysages la traverser.

Elle sera déplaçable facilement sur l'ensemble du territoire.

Elle sera sonore pour permettre à ses visiteurs d'entendre les témoignages de personnes qui racontent leur paysage.

Les prochains rdv de 2023

Et voici venu le moment tant attendu… le spectacle !

 

3 rdv pour 24h de spectacle les 15 & 16 septembre :

- le vendredi 15 à 21h à Monein

- le samedi 16 à 10h30 à Arthez-de-Béarn

- le samedi 16 à 21h à Mourenx

 

Ces 2 jours seront ponctués d’ateliers de confection de costumes et de décors, de répétitions et de visites de la fameuse cabane.

 

 

 

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La cie les chaudrons - andré minvielle

Depuis des années, André Minvielle effectue le collectage et l’orchestration des parlers, des chanters, des histoires de vie des territoires qu’il parcourt. Dans chaque territoire, dans chaque région francophone existe la même langue que ses accents rendent mutiple. Pour N'autre histoire, André Minvielle collecte maintenant des films 8mm, et autres supports en images, auprès de la population de différentes régions.

N'autre histoire

N'autre histoire se place dans la continuité de Suivez l'accent, un travail de création artistique à partir de matériaux sonores et visuels.

 

Depuis l’adoption en 1980 par l’UNESCO de la « Recommandation pour la sauvegarde et la conservation des images en mouvement », les collections audiovisuelles sont jugées dignes de préservation. Elles constituent une part importante du « patrimoine culturel immatériel de l’humanité », c’est‐à‐dire l’ensemble des pratiques, expressions ou représentations qu’une communauté humaine reconnaît comme faisant partie de son patrimoine, dans la mesure où celles‐ci procurent à ce groupe humain un sentiment de continuité et d’identité.

 

La main‐vieille à roue (une vielle à roue qui permet de projeter des images grâce à sa manivelle) se propose de faire revivre ces trésors patrimoniaux (identité), mais plus encore de les réinventer collectivement le temps d’une aventure artistique (continuité).

 

La collecte, à une échelle plus restreinte, participera du même désir de proposer aux participants de contribuer à l'histoire et de perpétuer la mémoire des personnes, des lieux et des pratiques en les réinventant lors d’une aventure artistique où se mêleront les images, les récits et la musique.

 

Cela donnera lieu à des ateliers publics dans des lieux choisis, conduits par l’association Les Chaudrons. La main‐vieille à roue se propose de faire revivre ces trésors patrimoniaux mais plus encore, de les réinventer collectivement le temps d’une aventure artistique.

Ateliers participatifs

À partir de ces images retrouvées, André Minvielle lance un appel à témoignage, une invitation à venir « re‐tourner » son film avec lui et sa Mainvielle‐à‐roue, dans des lieux de convivialité, des bistrots, des cabanes, des granges, des places de villages, sur des murs qui ont des histoires...

 

Lors de la phase de collectage, André Minvielle sélectionne les supports visuels les plus intéressants pour re-tourner dans le passé, proche ou lointain. À cette étape, les supports doivent être d'une certaine qualité pour assurer la création d'un film étonnant.

 

À l'issue de la projection publique avec les projectionnistes, André Minvielle prend à son tour la manivelle pour narrer, chanter, mettre en musique, interpréter ces mémoires et ces histoires visuelles d'un autre temps.